Guadeloupe
Fin avril, nous nous sommes envolés pour la Guadeloupe pour rejoindre Priscilla et Hugh sur Anemos, leur bateau. Ni James, ni moi n’étions déjà allés aussi au sud – 16° de latitude nord -, vous découvrirez plus loin si nos peau blanches (enfin surtout celle de James) et nous avons survécu au soleil du zénith !
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Deshaies
Après un voyage de 14h (et un réveil à 4h30 du mat’ qui pique), nous sommes arrivés, les valises pleines de thé pour les parents de James (bon, 800g) (spoiler, on est repartis une semaine plus tard sans ces 2kg de thé mais avec un peu plus que 0.8kg de rhum – il faut bien faire marcher le commerce local!) le mercredi après-midi à Pointe-à-Pitre, par 30°C. N’ayant pas trouvé d’autre solution que de prendre un taxi pour rejoindre Deshaies, Loïc, taxi de profession donc, nous attendais à la sortie pour rejoindre Deshaies. L’occasion pour nous de découvrir l’intérieur de l’île, la faune et la flore complétement dépaysantes (même en habitant dans le sud de la France !) et surtout, surtout, la conduite guadeloupéenne ! Nous sommes – par je ne sais quel miracle – arrivés sains et saufs à Deshaies, joli petit village situé au nord de “la côte sous le vent”. Un petit sorbet au coco chez Madame Sorbet (et oui, attention les yeux, elle est célèbre !), il était temps de partir repérer les voiles jaunes d’Anemos, de retrouver Priscilla et Hugh (et leur beau tein halé !) et d’embarquer à bord du “dinghy” (et oui, à bord d’Anemos on ne dit pas annexe, on dit dinghy, attention!). Un petit plouf avec sauvetage de tortue (car ouiii on a vu des tortues dans cette baie !! et un sac plastique… promptement repêché !), et un coucher de soleil plus tard, il était temps de commencer une nuit bien méritée !
Le lendemain, après un réveil aux bruits de la jungle (surtout des oiseaux hein !), nous avons tous les 4 débarqué à Deshaies pour faire quelques courses (MIAM les bananes et les ananas locaux !!!), puis James et moi avons affronté le soleil de 11h (il pique !!) pour grimper jusqu’au jardin botanique de Deshaies, qui en valait largement le coup ! Pour la “petite” histoire, ce jardin est situé sur l’ancienne propriété de Michel Colucci, dit Coluche.
Sur la route du jardin botanique de Deshaies
L’après midi, nous avons vaillamment gravi une falaise pour arriver jusqu’à l’anse de Deshaies, une jolie jolie plage.
Pour le retour, on s’est épargné en passant par la route (une ascension par jour, ça suffit !)
Le lendemain, nous avons mis le cap à 180° (vers le sud donc) pour rejoindre les Saintes. Au passage, on a pu admirer les Mamelles, pêcher quelques algues, oublier de prendre du mercalm et passer au sud de Basse Terre.
Les Saintes
Nous avons donc débarqué aux Saintes le vendredi soir. Le samedi a dont été consacré à une visite de l’île la plus peuplée, Terre de haut. Après avoir dépassé la maison bateau – qui abrite un cabinet médical, l’ancien propriétaire ayant légué sa maison à la municipalité à condition qu’elle soit habitée par un médecin – nous sommes montés jusqu’au fort Napoléon, qui n’a jamais vraiment rempli sa fonction première, ayant été achevé tout juste après une guerre avec les anglais. On a pu admirer la jolie vue sur la baie:
Et on a même surpris un iguane qui posait pour les touristes 😉
T’as d’beaux yeux tu sais !
Le soir, nous avons bu des bières locales pour profiter du wifi de la jolie vue.
Le lendemain, cap sur Marie-Galante avec un James qui prend son pied en naviguant et SURTOUT un beau poisson qui n’a pas tardé à finir dans nos estomacs (oui on a fait une entorse à notre régime végétarien, estimant que Mme la dorade coryphène avait surement eu une belle vie !)
Marie Galante
Ah Marie Galante 🙂 ses plages de sable fin, ses maisons toutes colorées, ses distilleries !
Non loin de notre ancrage à Marie Galante
A St Louis
Bière blonde + sirop batterie (une spécialité de Marie-Galante, faite avec du jus de canne et semblable à de la mélasse) = <3
Un peu de palme/masque/tubas
TOUT VA BIEN
Nous ne pouvions pas ne pas aller voir à quoi ressemble la principale économie de l’île, LE RHUM ! Et bien sur faire fonctionner ladite économie 😉
Après deux jours à Marie-Galante, il était déjà temps de remonter vers Pointe-à-Pitre pour prendre notre avion ! L’occasion de sortir le spinnaker !
L’ilet Gosier et pointe-à-Pitre
Nous sommes arrivés aux environs de Pointe-à-Pitre la veille du décollage, et, pour prolonger les vacances jusqu’au bout, avons ancré au large de l’îlet du gosier
L’îlet du Gosier
L’ilet du Gosier est flanquée de récifs coralliens et muni d’un phare. Son allure de carte postale et sa proximité avec Point-à-Pitre en fond un haut lieu de tourisme. Le lendemain avant de partir pour PàP nous avons nagé et pu observer de magnifiques poissons et coraux.
Une rue à Pointe-à-Pitre
Nous sommes arrivés à PàP vers 11h et notre vol décollant à 21h nous avons décidé d’aller explorer la ville. Cette dernière était calme, la saison des touristes touchant à sa fin (jusqu’au vacances d’été) et après un déjeuner efficace nous avons pu faire des emplettes aux différents marchés de la ville.
De retour au bateau, nous nous permettons une bonne douche avant de prendre un dernier verre avec les parents de James et de dire au revoir. Encore une fois le taxi nous surprend en prenant une route assez peu conventionnelle pour éviter les bouchons.
La valise flirtait avec les 23kg (9L de Rhum, ça pèse !) mais l’embarquement et le vol se déroulèrent sans encombre. Nous arrivâmes donc à Toulouse vers 15h le lendemain, lessivés, heureux et pleins de beaux souvenirs.
Bilan : Pas de brûlures, du rhum, de beaux paysages, de la voile, c’était génial.